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suivre ce blog administration connexion + créer mon blog le blog de jeansanterre 1 2 3 4 5 6 7 8 9 > >> 5 juillet 2018 4 05 / 07 / juillet / 2018 06:32 si c'était ça, vivre si c'était ça, l' eden de la bible: un verger fleuri sous un ciel azur, un soleil chaud sur la peau sensible, un vent tiède qui brasse un air pur. si c'était ça, le tout premier couple: une femme et un homme dans leur nudité, sans artifice pour cacher leur corps souple ni leur pensée, aucune perversité. mis à l'écart du monde qui s'active, faisons chérie, un eden pour nous deux. un verger que sillonne un ru d'eau vive, un abri douillet, du confort au mieux. puis, amoureux pour la seconde fois, sur les cicatrices et les plis de l'âge posons l'ultime onguent qui soignera, une tendresse sereine et sage jeansanterre , jeudi 5 juillet 2018 repost 0 published by jeansanterre commenter cet article 2 juillet 2018 1 02 / 07 / juillet / 2018 13:24 mes chers petits, mes enfants, mes amours par ce que mon âme n'est aujourd'hui plus au diapason de ce chaud été 2018 , voici ce qui m'a remué ce lundi matin. sur le modèle de la chanson interprétée par serge reggiani. mes chers petits, mes enfants, mes amours dans ce trop long soir, mes enfants mes amours. il pleut dans ma mémoire, mes enfants, mes amours. comme vous lui ressemblez ! on va jouer à rêver. on est là tous les trois, seuls ce soir, elle ne rentre pas, je n’sais plus, je n’sais pas. elle écrira demain peut-être, nous aurons une lettre. il pleut sur le jardin, je vais faire du feu . j’ai encore ce chagrin ! on est là tous les trois, seuls. pourquoi, raconter des histoires ? il était une fois …. il pleut dans ma mémoire je crois, ne pleurez pas ! pourquoi, inventer une histoire ? mais il fait un peu froid ce soir. une histoire de gens qui s’aiment une histoire de gens qui s’aiment vous allez voir, ne partez pas, ne me laissez pas ! je ne sais plus faire de feu, mes enfants, mes amours. je faiblis peu à peu, mes enfants, mes amours comme vous lui ressemblez ! on est là tous les trois, perdus dans la cité, dans ce coin anonyme, seuls. on va jouer à rêver et on s’endormira. ce soir elle ne s’ra pas là, je n’sais plus, je n’sais pas ! je n’aime pas l’hiver, il n’y a plus de feu, il n’y a plus rien à faire qu’a rêver tous les trois, seuls. pourquoi, raconter cette histoire, il était une fois, je n’ai plus de mémoire je crois, ne pleurez pas, pourquoi, raconter cette histoire ? mais il est un peu tard ce soir. l’histoire de gens qui s’aimèrent et qui se firent la guerre, écoutez-moi, elle n’est plus là, non ! ...ne pleurez pas…. paroliers : jacques jean marie datin / jean loup dabadie - adaptation personnelle de jeansanterre paroles de le petit garçon © editions majestic - jacques canetti jeansanterre le 2 juillet 2018 repost 0 published by jeansanterre commenter cet article 18 juin 2018 1 18 / 06 / juin / 2018 11:38 le destin ce poème est mon commentaire posé sous le poème « devin … devine » de betty harmony ( eklablog betty harmony ). je vous invite à découvrir cette délicate auteure de poésie. le destin ah, combien de comédies faut-il à l'humanité pour qu'enfin elle résilie ce jeu de naïveté. car le destin se construit dans chaque instant minuté de chaque jour, chaque nuit sans discontinuité. l'architecte en est l'esprit soumis à la volonté, vouloir est moteur de vie. gardons cette liberté que jamais nous soit ravie ! jeansanterre, 18 juin 2018. repost 0 published by jeansanterre commenter cet article 12 juin 2018 2 12 / 06 / juin / 2018 14:01 vieillesse, infâmie ! vieillesse, infamie, tu brises mon élan ; souvent, tu me trahis de soudaines faiblesses. mon corps ou mes pensées, subitement s’affaissent et mes efforts ruinés me laissent pantelant j’eus toujours cet orgueil d’une santé de fer , je n’envisageais pas si pénible existence héritée d’un aïeul pris par cette malchance, a soixante ans voilà que rouillent mes artères. quand à tous mes projets encombrant mon cerveau comme livres et cahiers sur mon étagère, je les commence dans l’entrain et avec brio ; puis la tâche s’allonge et l’entrain se perd , puis doute du bien fondé conclus par « a quoi bon ! là , je suis trop âgé, fait-en une raison ». jeansanterre, le 12 juin 2018 repost 0 published by jeansanterre commenter cet article 28 mai 2018 1 28 / 05 / mai / 2018 15:45 fête des mères titre : mon cher papa poète : stéphane mallarmé (1842-1898) recueil : poèmes de jeunesse .(écrit à l'âge de 12 ans.) j 'avais appris un compliment, et j'accourais pour célébrer ta fête, on y parlait de sentiment de tendre amour, d'ardeur parfaite ; mais j'ai tout oublié, lorsque je suis venu, je t'aime est le seul mot que j'ai bien retenu. de jeansanterre , le 29/06/2018 ( écrit à 63 ans ) ma chère maman ' ( agée de 96 ans ,mais .....chuttt ! ) par fierté, aussi sûrement par vanité, j’ai tenté écrire un roman pour te célébrer jusqu’à la satiété de ma part de bons sentiments. mais ce n’était que du convenu et tout ça t’aurais fort déçue, je t’aime sont les seuls mots que j’ai retenu ! repost 0 published by jeansanterre commenter cet article 21 mai 2018 1 21 / 05 / mai / 2018 09:22 a de beaux yeux ......et une indéniable intelligence ! a deux beaux yeux théophile gautier vous avez un regard singulier et charmant ; comme la lune au fond du lac qui la reflète, votre prunelle, où brille une humide paillette, au coin de vos doux yeux roule languissamment ; ils semblent avoir pris ses feux au diamant ; ils sont de plus belle eau qu’une perle parfaite, et vos grands cils émus, de leur aile inquiète, ne voilent qu’à demi leur vif rayonnement. mille petits amours, à leur miroir de flamme, se viennent regarder et s’y trouvent plus beaux, et les désirs y vont rallumer leurs flambeaux. ils sont si transparents, qu’ils laissent voir votre âme, comme une fleur céleste au calice idéal que l’on apercevrait à travers un cristal. théophile gautier, la comédie de la mort réponse au poète t .gautier monsieur, j’ai aise de votre billet charmant ; joindre la nature et l’immuable planète qui virevolte au dessus de notre tête, pour célébrer mes yeux aussi élégamment ! mais encore de vous étendre plus en avant sur le corps féminin comme pour une conquête, écoutez mon propos et ce qui m’inquiète de découvrir en vous un compagnon navrant. sachez reconnaître le bel esprit aux femmes, la nature muni de prodigue cerveau celles qui dans le couple assurent le renouveau. quelle que soit l’enveloppe couvrant chaque femme entendez sa raison dans ses yeux de cristal, accordez vos pensées en un bouquet idéal. jeansanterre . lundi de pentecôte de l'an 2018 repost 0 published by jeansanterre commenter cet article 22 avril 2018 7 22 / 04 / avril / 2018 14:12 la tendresse ( adaptation personnelle de la chanson de bourvil ) je suis loin de la richesse presque sans le sou et les craintes et faiblesses j'en ai plus beaucoup mais sans votre tendresse je ne le pourrais pas non, non, non, non ma fille et mon garçon ici ma vie est sans gloire car je n'attends rien je mèn' ma vie sans histoire et m'en trouve bien mais sans votre tendresse il n'en est pas question non, non, non, non ma fille et mon garçon quelle douce faiblesse quel joli sentiment la constante tendresse dès votre jour naissant vraiment, vraiment, vraiment le repos m'est nécessaire il me faut rester des semaines sans rien faire eh bien... je m'y fait mais sans votre tendresse le temps me paraît long long, long, long sans fille et sans garçon dans le calme de la vieillesse naissent les désirs et les rêves font des prouesses pour encore m'éblouir mais sans votre tendresse le rêve ne sert à rien non, non, non, non sans fille et sans garçon si la mort impitoyable me tombe dessus je n'serais plus qu'une ombre instable un souv'nir confus alors sans la tendresse d'un coeur qui se souvient non, non, non, non je ne serais plus rien quand les enfants m'embrassent car ils sont bien heureux tous mes chagrins s'effacent j'en ai les larmes aux yeux mon dieu, mon dieu, mon dieu... s'il lui vient